"qu'est-ce que la poésie? Une pensée dans une image" Johann Wolfgang von Goethe
En ce jour, une si jolie paysanne
Drapée de son élégance simple, raffinée
Comme à chaque fois bouleversa cœur et âme
De celui qui ne se lasse de la contempler
Ses jolies mains fines invitent caresses,
Sa si jolie silhouette, telle fleur des prés
N’est que beauté, enjouée et pure délicatesse
Ses si jolis yeux, ses espoirs, son ivresse…
le petit poisson du lac
Le Courage de la goutte d'eau, c'est qu'elle ose tomber dans le désert
Le soleil la chauffe, la lune la materne, l'air
Lui souffle le chant de la vie et la plante croît, lutte, donne et reçoit puis
Parfois fait fleur de beauté remarquable et fructifie
Devoir accompli, s'assoupit, s'offrant à nouvelles vies
Pardon, respect à nature généreuse, mille mercis...
“Il n’y a point de chemin vers le bonheur. Le bonheur, c’est le chemin.” Lao-Tseu
Il n'y a point de chemin vers le bonheur
Le bonheur, c'est le chemin, sien ou commun
Le suivre dans le plus grand respect sans heurts
À l'écoute de soi, d'autrui, il en est un ,
Son délicieux rêve depuis tant d'années
Méne à une jolie ferme surplombant
Belle étendue d'eau, douceur apaisée
Invisible au commun des mortels, patient
Petit poisson la regarde s'embellir
Discret, sans requête mais empreint d'espoirs
D'instants de partage à nous enrichir
Se dire, s'écouter, hum belle -à- voir
Reflet de toutes les beautés de la vie
En l'invitant tu lui ferais tant plaisir
Une cause n'a d'ailes que son désir
De votre réserve faîtes fi je vous prie
,
....
Les faits, mes rides... bonne fête
L'éphémère éternel
Bien avant les tous premiers instants de la vie
Sis au douillet des songes, désir blotti
Grandi puis devient être, et toi partagée
Entre tracas et joies, bienveillance choyée
Fin mariage de l'absence, présence
Ô fil d'Ariane jamais ne se rompt
Bel Amour, admirable quintessence
Du passé au futur, un présent
Qu'est l'effet mère éternel..
À aujourd'hui l'absence n'est que présence
Des souvenirs d'avenir m'accompagnent
Svelte silhouette mère de mon aisance
Semblant flotter dans sa si belle campagne
Milliers d'épis caressés de ses douces mains
Émois, envieux d'être sur son chemin
Nourri de patience et d'espoirs j'attends
En vain peut-être, un sourire, un présent
Une lumière, un rayon de soleil
Se mariant à une goutte d'eau là-haut
Belle passerelle que cet arc-en-ciel
Ombrelle de clémence sur un berceau
Enfant de la terre, ô délicatesse
Qui m'émerveille, me comble de tendresse...
À celles qui me lient,
Devant elles heureux celui qui s'humilie
elle, fille d'un subtil mariage
du fin minéral et du végétal
A tous sa fertilité est capitale
À la fois fille et mère de tant de vies
Clémence les illumine à l'envi
bienveillante, généreuse elle prêche
simplement cette absolue complexité
émanation du beau en grande pudeur
bien heureux qui les a en son coeur....